La loi, le pouvoir font peur. Ils servent à cela. Entretenir une forme ou une autre de terreur est vitale pour la démocratie, comme pour tout régime politique. Dans une démocratie, cependant, l’état doit demeurer hors de cause. La complexité est plus souvent invoquée que quoi que ce soit d’autres. Le manque d’initiative, l’absence d’une politique volontariste, le pesanteur des structures, les dérives qui en découlent sont le corollaire de cette complexité. La contrainte aussi peut servir à entretenir la terreur, Ainsi que la justice. Cela concernera alors un groupe social plutôt qu’un autre.
Mais il y a aussi une violence qui ne procède pas du pouvoir, de l’autorité. Cette dernière est régulièrement utilisée pour l’emporter dans la lutte politique pour le pouvoir. Dans une société où le port d’armes et autorisé, peut-être la terreur à l’état pur, la violence fasciste, a peut-être moins la possibilité de renverser le pouvoir, de mettre fin à un régime constitutionnel.