Où va-t-on ?
En Ukraine, le gouvernement profite du conflit existant pour liquider les droits sociaux, les droits du travail. Il liquide tout. Les pauvres sont envoyés au front. Les dissidents sont tabassés par le SBU. L’état veut privatiser et pour cela confisquer les biens des syndicats, hérités de l’époque soviétique, bref, ce qui sert à les financer, à financer des grèves. Il vaut aussi supprimer les aides aux accidentés du travail. Ou plutôt les confier au service des pensions, qu’il a l’intention de privatiser. Quant aux soldats, ils ont besoin des équipements fournis par la population, parce que, souvent, l’état ne les fournit pas.
En France, la gauche est en voie d’interdiction, tout ça parce qu’elle met sur le même plan les crimes commis par l’armée israélienne et ceux qui sont commis par le Hamas.
On vit dans un monde qui n’a plus que la guerre comme issue, et solution. Qui ne cesse de priver les pauvre de leurs droits, de les stigmatiser, et qui n’a plus que la guerre pour les obliger à se taire, à se ranger. L’état abuse systématiquement. Que ce soit en recourant au numérique, ou pas. Il cible des gens. Non seulement cela fait des générations que cette société exclut, avec le soutien inconditionnel de l’état, mais elle a fini par cibler. En d’autres mots, l’état se sert d’une forme de censure qui ne dit pas son nom.
En Ukraine, une loi sanctionne les Ukrainiens qui justifient verbalement l’invasion russe. La moindre allusion est condamnable. Le manque d’empressement à justifier l’agression du Donbass, des soi-disant séparatistes. On peut critiquer les autres mesures du gouvernement, mais bien entendu, pas apporter la preuve de ses abus. Il y a des disparitions.
En France, on veut une loi pour interdire de critiquer Israël qui assassine impunément des Palestiniens depuis des générations, non seulement au cours des guerres, des agressions qu’elle mène, mais entre elles, aux checks points, dans les villages qu’elle convoite, à la frontière. Elle assassine des enfants, des femmes, des vieux, des jeunes, toutes sortes de gens. Des crimes que l’Occident ignore, qu’il juge légitimes.
En Europe, les partis socialistes sont devenus des partis de droit extrême. Aux USA, le parti démocrate en est un depuis longtemps. Quand on conservateurs, ils se nazifient carrément.
En Italie, l’extrême-droite gouverne.
Aux prochaines élections générales, en Belgique, en tout cas en Flandre, elle s’attend à provoquer un choc. Si la Wallonie fait sécession parce que le pays devient ingouvernable sans le VB au pouvoir, est-ce que la Flandre lui déclarera la guerre ?
Ou bien est-ce que la Belgique éclatera, sans plus. On s’y attend depuis longtemps.
Et dans les autres pays de l’Union européenne ? Ah, elle est belle l’Union européenne. Qui ne comprend pourquoi les bandéristes ukrainiens souhaitent tant en faire partie ? Partout l’extrême droite monte dans les sondages. En Angleterre, qui n’en fait pas partie, de l’Union européenne, idem.
Aux USA, les sondages sont favorables à Trump. Bravo Joe. Du beau travail ! Dans moins d’un an, tu auras réussi à mettre des fascistes au pouvoir un peu partout, même aux USA.
Il n’y a pas qu’en Belgique que les gens risquent de se retrouver sous le choc, ou sous les drapeaux.
Et ce n’est qu’un début. Un choc qui laissera les gens sans voix. Même en France.
Et, malgré toutes ses réticences, l’Allemagne est en train de réarmer. Lentement, mais sûrement. Ce n’est pas en 40, mais dans six mois que la colère de Clémenceau trouvera tout son sens.
Le voilà l’effondrement dont certains parlent depuis un moment. Un effondrement qui a toutes les chances de se solder par une guerre. Pour unir l’Europe ! Enfin ! Ce qui en restera. Si ça en vaut encore la peine. Une Europe où seuls les culs de jatte auront encore le droit de voter.
Quand, dans une dizaine de générations, l’on parlera du réchauffement climatique, les gens rigoleront. L’Occident sera entré en guerre avec le monde entier bien avant que les premières grandes villes côtières ne soient englouties par les flots. Et la guerre les aura détruites.