À propos du recueil
LA LIBERTÉ NE SE LIMITE PAS AU DROIT DE PARLER SA PROPRE LANGUE ET DE MONTER À CHEVAL
Un ensorcellement. Les médias nous ensorcellent. Les médias mainstream. Ils font preuve de parti-pris. Ils ne sont pas neutres. Ils ne disent pas la vérité. Ils répètent toujours la même chose. Privés du droit de s’exprimer dans leur langue, les gens du Donbass ont préféré faire sécession et revendiquer leur indépendance. Pour les médias mainstream, les médias occidentaux, cela ne se justifie pas. On met les Russes en cause. On nie l’existence d’une opposition en Ukraine. On fabrique les faits. À propos des gens du Donbass, on se sert du terme séparatistes. On fait pratiquement du séparatisme un crime. Les gens du Donbass ne veulent pas du régime de Kiev imposé par un coup d’état. Les médias mainstream nie qu’un coup d’état se soit produit, que des opérations clandestines de la CIA, et d’autres services secrets occidentaux, en soient à l’origine. On prétend que les Ukrainiens se sont battus pour la démocratie. Alors qu’on leur a confisqué leur révolution, pour mettre au pouvoir des partis fascistes. Le mécontentement a été utilisé, détourné de son cours, pour appuyer une tendance très minoritaire en faveur d’un accord d’association de l’Ukraine avec l’Union européenne imposant une rupture radicale de l’Ukraine avec la Russie. Les Occidentaux sont scandalisés quand on ne soutient pas comme des enragés le régime putschiste et va-t-en guerre de Kiev qui a changé le nom des rues et leur a donné ceux des dirigeants des responsables ukrainiens de la Shoah par balles. Ils en approuvent volontiers les origines fascistes, bandéristes. À part ça, ils traitent d’antisémites tous ceux qui critiquent Israël et l’occupation des territoires palestiniens. Cherchez l’erreur.
Ils couvrent la répression sanglante de l’opposition ukrainienne prorusse.
Où en est-on arrivé dans nos braves et si sympathiques démocraties ! Comment fonctionne la fameuse déontologie des médias? Est-ce que c’est elle qui préconise, comme Steve Bannon, le sulfureux conseiller de Donald Trump et de Donald Reagan, de répéter sans cesse la même idée pour que les gens y adhèrent en masse et qu’ils croient en elle. Ce mécanisme de répétition est devenu, il fait partie intégrante du fonctionnement des médias de masse. Il est même devenu impossible de le mettre en évidence. On fabrique un ennemi : la Russie. C’est le cas depuis qu’elle protège son économie des vampires de la City ou de Wall Street. On la pousse à bout. On a monté contre elle toutes les anciennes républiques soviétiques. On sanctionne tous les pays qui la soutiennent. Face à un tel unanimisme, j’ai ressenti le besoin de défendre ma propre vérité, une autre vision des choses.
Le recueil La liberté ne se limite pas au droit de parler sa propre langue et de monter à cheval propose une autre grille d’analyse du conflit en Ukraine, et justifie l’intervention russe au nom du droit d’ingérence, et de la sécurité de ce pays, de plus en plus menacé par l’OTAN.