Les implications politiques et géopolitiques de la crise sanitaire actuelle (covid19)

Avanti populo!

Les implications politiques et géopolitiques de la crise sanitaire actuelle (covid19)

Le descriptif des faits proposé par les médias russes notamment incite à élaborer une histoire un peu différente du coronavirus, ou plutôt de la pandémie de coronavirus que celle à laquelle nous commençons à nous habituer. En scrutant de manière plus approfondie les événements, de nouvelles hypothèses sautent aux yeux.

Essayons de nous représenter la chronologie des événements. Il semble bien que les premières personnes contaminées par le virus l’aient été à l’occasion des jeux olympiques militaires qui se sont tenus à Wuhan en octobre 2019. De nombreux soldats américains semblaient avoir contracté le virus. Depuis quand étaient-ils infectés? Comment ont-ils contracté ce virus? Même avant octobre 2019, des gens étaient-ils affectés par le virus ailleurs dans le monde qu’à Wuhan? Le 18 janvier dernier, une fête a réuni 40.000 membres du parti communiste chinois à Wuhan et la propagation du virus a alors atteint les caractéristiques d’une épidémie. De nombreux membres du P.C. chinois ont été contaminés. C’est peu après que le scandale a éclaté et que des informations ont fusé au sujet de cette épidémie mettant en cause les Chinois, leur manie de commercialiser des animaux sauvages, leur manque d’infrastructures, etc…
Ensuite, seulement, il fut question d’une pandémie.

Via leurs chaînes de télévision nationales, à l’indépendance assez hypothétique, les principaux gouvernements occidentaux ont relayé les mêmes rumeurs. Il s’agissait d’abord de donner du poids à ces accusations, de s’acharner à infantiliser une partie du monde, en particulier les Chinois.
Mais la cible des Occidentaux n’était-elle pas d’abord, ou en tout cas aussi, leurs propres peuples. Rien de tel pour égarer les soupçons qu’une crise politique de grande ampleur en Chine. Un vaccin contre le coronavirus ferait même par la suite une arme de propagande d’autant plus efficace et remarquable. Une telle propagande empêcherait surtout les Chinois de le fabriquer eux-mêmes un vaccin et de prétendre le vendre.

Tous les bruits, toutes les critiques, les rumeurs, les insinuations, les accusations entendues, lues, répercutées par des médias atlantistes et les vecteurs traditionnels de leur idéologie (Reporters, ou Reporters sans frontière, comité Liu Xiao, Euronews, le Figaro, voire le Monde, France inter, ou le Courrier international, et tous les autres, en ce qui concerne les médias français) qui font état d’une responsabilité voire d’un complot chinois, d’une répression en Chine, se servant de l’épidémie comme alibi, poursuivraient le même but.

Pour donner du poids à ces rumeurs, la plupart de ces sources citent même un laboratoire de virologie à Wuhan. On ne pouvait éviter des soupçons de cet ordre. Il a été tour-à-tour question d’un vol de virus, d’une fraude, et d’un acte criminel, et même d’un acte politique.

Est-ce du complotisme? Pas forcément. Il y a un certain nombre de chances pour que le Covid 19 soit un virus artificiel. C’est une thèse souvent entendue. Les laboratoires militaires de virologie du Pentagone traitent et connaissent le coronavirus depuis les années 80. Les Chinois sont parvenus tant bien que mal a acquérir cette technologie dans le courant des années 2010-2020. Ils ont mis le monde entier au courant de l’état d’avancement de leurs recherches. Le Pentagone, ou, en tous cas, une organisation qui en dépend, a au moins un laboratoire de virologie à Wuhan. Cette organisation américaine a des laboratoires de virologie dans le monde entier. Il y a également un laboratoire français, ou plutôt franco-chinois de virologie à Wuhan. La plupart des journaux oublient de mentionner ces informations dont seule la presse alternative et des webzines font état. La presse mainstream fait toujours comme si les Occidentaux étaient innocents comme l’enfant qui vient de naître, et comme si les méchants Chinois étaient les seuls capables de fabriquer un virus et de le répandre. Mais cette attitude n’est pas fondée. Elle manque de crédibilité. Beaucoup de monde aurait pu fabriquer, voler et répandre ce virus. Et beaucoup de raisons incitent à penser que tel est bien le cas.

Le refus simultané systématique de la part de certains gouvernements d’accepter qu’il existe un médicament permettant d’empêcher facilement une aggravation de la maladie provoque le désarroi de leurs propres peuples, et aggrave en même temps les accusations qu’ils portent contre les Chinois. N’est-ce pas suffisamment clair. L’hypothèse d’un chantage au vaccin ou une menace de pénurie ne sont pas à exclure. Les efforts déployés pour empêcher qu’on ne se serve d’un médicament très répandu, en tout cas dans les services de santé publics, car les cliniques privées ne sont probablement pas concernées par cette directive, pour nier son efficacité, les efforts pour créer une crise de toutes pièces et tenter de l’exploiter sur un plan politique, voire sur le plan international également, suggèrent qu’une telle hypothèse est fondée. La crise était pratiquement inévitable, certes. Le manque de kits de test, de protections, de lits, de respirateurs.. dans les hôpitaux publics en tout cas, découle des mesures d’austérité économiques imposées, exigées, appliquées depuis des décennies. Dans un de ses discours en 2017, Jean-Luc Mélenchon évoque cette situation et le risque sanitaire qui en résulte. Mais une crise sanitaire a pu être provoquée pour devancer les critiques à ce sujet, pour en accuser d’autres, mais aussi pour créer les conditions qui permettent de museler l’opinion publique, de contrôler les masses. La stratégie du confinement a pu être planifiée. Téléguider les masses, imposer certaines explications plutôt que d’autres, imposer la dite politique d’austérité, susciter une sorte d’oubli sélectif de la crise pré-coronavirus, ramener le peuple à ses croyances enfantines d’avant, d’il y a longtemps, est peut-être le véritable objectif des gouvernements occidentaux.
Est-ce qu’on a répandu plus vite, à un endroit précis, un virus qui était déjà en train de se répandre, et est-ce qu’on a continué à le répandre en empêchant les peuples d’accéder aux soins auxquels ils ont droit dans le seul but de les museler, et de prétendre éventuellement les unir contre un ennemi commun. À cet égard, la destruction systématique de masques aussi bien en France qu’en Belgique peu de temps avant l’éclatement de la crise laisse rêveur.
Nul n’ignore l’influence et les pressions subie par les gouvernements de la part d’industries toutes puissantes. Du reste à la fin du confinement on sera confrontés aux efforts de l’industrie automobile pour relancer les ventes d’automobiles.

Est-ce que l’on a voulu en même temps provoquer un coup d’état en Chine, ou le préparer, détourner les soupçons, déployer une stratégie commerciale, et mettre à l’abri les gouvernements et les classes qui profitent de ce genre de stratégie de la colère des peuples lésés, dupés, trahis? Tout cela à la fois?

Cette hypothèse complexe expliquerait en partie la difficulté qu’il y a à élaborer une explication, et la facilité avec laquelle une explication naturelle est la plus souvent invoquée.

Le vaccin existe peut-être déjà, et ceux qui l’ont fabriqué attendent dans ce cas un peu de temps avant de le faire savoir pour donner un maximum de crédit à la thèse d’une découverte du vaccin postérieure à l’éclatement de la pandémie. Si on le découvrait aujourd’hui, le pot-aux-roses risquerait d’être découvert. Un second pic et une crise économique aggravée seront probablement nécessaires pour croire à la thèse de la découverte inespérée d’un vaccin. Il s’agit en attendant d’optimiser les stratégies commerciales et autres à mettre en œuvre lors de la commercialisation dudit vaccin. À cet égard, seules quelques grandes multinationales pharmaceutiques sont concernées. Elles seules disposent de l’influence nécessaire pour s’imposer face aux multiples organismes de recherche nationaux parfaitement capables de fabriquer eux-mêmes un tel vaccin. Pour le moment, ces industries sont encore occidentales, quoique les Chinois fabriquent déjà la plupart des équipements médicaux dont ont besoin les hôpitaux, ce qui n’est pas sans poser également un certain nombre de problèmes. Paralyser la recherche par toutes sortes de moyens, imposer une solution et une seule, au moment le plus opportun, à la veille d’un scrutin électoral important par exemple, est clairement la stratégie suivie par l’industrie pharmaceutique et par les gouvernements qui la défendent. Mais ne serait-ce pas une très mauvaise stratégie? Le débat en France suscité par le centre très important de lutte contre les épidémies de Marseille dirigé par le professeur Raoult laisse clairement percevoir l’influence particulièrement forte des milieux parisiens de la recherche médicale. Cette influence n’est pas acceptable.

Le temps mis à élaborer un vaccin, le souci qu’ont eu les Américains de contrôler sa mise au point par un laboratoire allemand, confirment cette hypothèse.

La réponse des Russes à cette tentative de provoquer une crise planétaire et de l’exploiter sur un plan stratégique et institutionnel est exemplaire. Ils envoient de l’aide partout, et tant pis si les Occidentaux sont jaloux et prétendent qu’il s’agit avant tout de propagande. Les Chinois également. Les Cubains aussi.

En créant en une semaine un hôpital supplémentaire de plus de 4000 lits, en confinant la population d’une ville de 11 millions d’habitants, les Chinois ont coupé court à de nombreuses rumeurs et probablement sauvé leur pays. Et ils ont peut-être aussi empêché une crise politique majeure de se produire dans d’autres pays.

Mais cette crise sanitaire et internationale renvoie également au probable développement de l’industrie pharmaceutique dans d’autres régions du monde que dans les pays occidentaux. En ce sens, elle a bien une portée géopolitique.
Verra-t-on l’avènement d’une industrie pharmaceutique fortement centralisée et dominée par une demi douzaine de grandes multinationales, ou au contraire le rédéploiement dans tous les territoires de laboratoires et d’une logique décentrilisée, davantage axée sur l’autonomie des collectivités?
Le business as usual réussira-t-il à mater les masses, pas seulement celles des pays occidentaux, à les tenir en respect, après avoir détruit les institutions publiques, et notamment l’Obamacare, qui sont les garantes de l’égalité dans des pays capitalistes, ou sera-t-il forcé de faire des concessions?
L’impérialisme réussira-t-il à provoquer un coup d’état en Chine? A-t-il espéré décimer et renverser le P.C. chinois ? Comme il a renversé et décimé les partis de Raphaël Correa ou d’Evo Moralès, et comme il espère le faire de la formation de Nicolas Maduro ? Dans quelle mesure, l’appareil politique et les services secrets chinois sont infiltrés par des Occidentaux ou par des agents pro-occidentaux? Ou les Chinois sont-ils hors de protée des entreprises de cet impérialisme? Ne faut-il pas s’attendre à des chocs du même ordre encore plus violents à l’avenir?

Sans parler des perspectives d’exploitation de la crise, de la pandémie, du choc qu’elle provoque dans les pays du tiers-monde, en particulier en Afrique.

Le P.C. chinois est actuellement le principal garant d’une ouverture et d’une humanisation de la vie et de la société chinoises. S’en passer serait aussi catastrophique que se passer de la démocratie aux U.S.A. ou en France. Livrer la Chine aux fascistes signerait la fin de toute perspective de paix et de progrès à l’échelon planétaire. Comme le disait John Rawls, tous les régimes autoritaires ne sont pas à mettre dans le même sac. Le véritable enjeu de la crise à mon avis se situe à ce niveau. Notre seul espérance est de faire progresser nos régimes respectifs, capitalistes à l’occidentale ou à la chinoise, communistes ou libéraux. L’état ne doit pas seulement servir à dominer et à brimer les masses.

La crise du coronavirus n’est pas finie. Il ne sera peut-être pas facile de combattre les rumeurs mensongères. Le mensonge est une drogue de type hallucinogène. Il propose souvent une réalité bien plus facile à croire, à accepter que la vraie réalité. La grave crise sanitaire que nous traversons ne doit pas servir à propager un autre virus, celui d’une idéologie bien connue, essentiellement raciste, aux dépens des Chinois, et des Russes qui les aident, des Africains, qui auraient toujours besoin d’aide, d’une aide très sélective, et élitiste?

Cette crise nous fait réfléchir et réagir à plein de choses. Elle nous montre à quel point notre société de consommation est un leurre, et représente un problème. Mais aussi à quel point nos institutions politiques sont en crise, sont probablement même de manière délibérée à côté de la plaque. Elle nous montre qu’elles organisent des pénuries de biens de consommation primaire au moins aussi facilement qu’elles procurent en abondance de biens de consommation de luxe, qu’elles déploient la 5G ou d’autres produits de luxe. Elle nous montre qu’il y a moyen de polluer beaucoup moins, et de lutter efficacement contre le réchauffement climatique. Elle nous montre qu’il y a moyen de nous passer de ces institutions politiques, en tout cas en partie.

Elle attire notre attention sur le développement de nouvelles technologies et nous fait réfléchir au rapport entre la liberté et l’usage qui est fait de ces technologies.

Ceux qui critiquent la censure en Chine feraient bien de se poser des questions au sujet du procès et de l’emprisonnement de Julian Assange ou au sujet de la 5G et de ses applications. Qui veut voir Julian Assange en prison, et qui veut le voir finir ses jours en prison, ou carrément mourir à cause de ses conditions d’incarcération, et qui veut déployer cette 5G, et pourquoi ? Toute la question est là. Qui s’acharne contre les Chinois ou contre le Venezuela ? Et pourquoi ? À quoi correspond notre soi-disant liberté d’expression ? Qu’est-on réellement en droit de dire et d’écrire dans les médias mainstream ? À qui appartiennent-ils ? Quelle est leur idéologie ?

Quel est notre rapport au collectif?

Ne lâchons rien.

Propositions un tant soit peu plus ludiques et décoiffantes

Pour éviter de nous faire gazer, refusons de déconfiner. Restons chez nous. Organisons des sorties à vélo (masse critique) avec masques et en respectant des distances). À Paris, occupons le périphérique et bloquons-le une fois pour toutes. Remplaçons les kiosques à journaux par des échoppes qui vendent des masques. Tapissons les espaces disponibles aux alentours des magasins de journaux de dazibao critiquant une presse va-t-en guerre, et au service des riches. Rivalisons d’imagination pour décorer nos masques. Fermons nous-mêmes les usines qui polluent ou qui fabriquent des objets polluants.

Lançons un appel à idées et à s’organiser.

 

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